Pinette + 1983-2013 + ® Cindy Sherman |
mercredi 30 janvier 2013
Pinette s’est éteinte au petit
matin. Elle s’en est partie rejoindre le paradis des animaux. Magnifique Bergère
d’Anatolie, compagne fidèle et toujours à l’écoute, tu as été ma confidente
pendant de nombreuses années et me connaissais mieux que quiconque. J’aimais te
voir japper, te rouler dans l’herbe tendre et courir après les indélicats, tu
étais une sacrée bonne femme. Sache que j’honorerai ta mémoire pour le restant
de mes jours. En ton souvenir, je glisse ici un titre que nous avons écouté tant et plus par soirs de gros vent et de déprime. Adieu ma puce.
dimanche 27 janvier 2013
Passé la nuit
chez le véto. Pinette est en observation. Elle a englouti un
gros tiers de mon
masque africain d’Alain Minc : tout l’hémisphère droit du
cerveau d’Alain
est coincé dans son tube digestif. Je suis aux quatre cent
coups. Nonosse est
aux abois. Je me mets à sa place : il a peur pour sa petite
bonne femme.
J’en veux beaucoup à Périnée qui, par négligence, avait oublié
de laisser des
croquettes dans l’obole ce matin avant de sortir faire les
boutiques. Je suis
en salle d’attente et vous en dirai plus dès que ma puce sortira
de salle de
réveil. Le praticien réserve pour l’heure son pronostic. Pour
l’amour du ciel, mes
amis, priez pour Pinette.
Envoyé de mon
iphone
samedi 26 janvier 2013
lundi 21 janvier 2013
Avec Moby, on s'est rencontrés la semaine dernière et, depuis, on a pas mal traînés ensemble. Lui et moi, on a appris à se connaître. En fait c'est un super lascar qui, en dépit de son look de total blaireau, a su pas mal monétiser avant de disparaître grave de la circulation. J'ai toujours eu un tempérament de pygmalion et j'ai eu envie de voir si y avait pas moyen de le remettre dans la boucle. Je lui ai proposé qu'on fasse un titre ensemble pour la B.O. de "Commissaire Broussard vs Sous-Commandant Pandraud", le musical de Périnée. Il s'est mis sur la beat box, j'ai attrapé le mike et balancé mes lyrics. Au final, ça donne quelque chose comme ça. NJOI.
vendredi 18 janvier 2013
Souper catastrophique
hier à La Tétine, rue Pierre Laval dans le XVème. Nous avions
booké
l’artiste Moby pour ambiancer le dîner autour d’une Théma Comédie
musicale. Mais très
vite, tout est allé de charybde en scylla. Moby s’est très vite
avéré incapable
de tenir son rang : les cocktails de la maison dont il se
servait
abondamment étaient trop dosés en Suze. Et visiblement, le chef
s’est mis au
diapason : mes rognons au sang sont arrivés gelés. Idem pour les
vulves
farcies soit disant « à la Royale ». Quant aux tartines de
Munster en
ravigotte, elles étaient carrément liquéfiées. Pas compris.
Alain Minc et Nonce
Paolini sont partis avant le dessert sans même me saluer tandis
que Leonardo en
est venu aux mains avec le service d’ordre qui voulait l’obliger
à finir son
flanc. Et comme si ça ne suffisait pas, alors que j’aspirais à
un peu de
détente, Périnée m’a fait l’hôtel-du-cul-tourné pendant toute la
nuit.
mercredi 16 janvier 2013
Je ne vous ai pas souhaité mes vœux.
Pas plus que je
ne vous ai fourni de listes de mes groupes, films ou hommes
politiques favoris
de l’année écoulée. Je vous rappelle que rien ne m'y oblige. Ceux qui me connaissent le savent. Ceux qui
ne me connaissent
pas encore devront s'y faire : je ne suis pas fait de ce bois-là et
donc, non, je
ne participerai pas à cet énième avatar de la
société du
spectacle que fustigeait déjà Delors.
En revanche, je vous fais parvenir sine die la liste de ceux qui, de mon point de vue, feront l'actualité en 2013. Prière d’insérer dans vos gazettes.
- Manuel Valls. Son taux de reconduite à la
frontière impressionne jusqu’à son prédécesseur et fait de lui
l’incarnation d’une gauche moderne et décomplexée.
Encourageant ! 2013 fera, à n'en pas douter, de cet éternel
espoir un poids lourd dans le concert des nations.
- Une fois l’Afrique nettoyée de ses
terroristes, je la vois, à l’instar des pays du Golfe, jouer
un rôle majeur sur la scène internationale et je me tiens prêt
à prendre la tête d'un état africain moderne et
décomplexé (Mali, Congo belge, Haute-Volta etc.) si Mr Ayrault m'en donne mandat.
- Le chansonnier Cali. Si Vénus se met en conformité
avec son talent moderne et décomplexé, on assistera à
l’éclosion d’un artiste majuscule. A l’instar d’un Maurane, il
a tout pour devenir le nouveau Brel.
- Et enfin Périnée. Tout simplement. Sa comédie musicale moderne et décomplexée « Commissaire Broussard vs Sous-Commandant Pandraud » va mettre tout le monde d’accord : le théâtre contemporain ne sera plus jamais le même. Des news bientôt. Accrochez vos ceintures, ça va pulser.
- Pour toute demande d’interview, veuillez m’adressez vos CV et lettres de motivation en MP. Sinon, passez votre chemin.
lundi 14 janvier 2013
Ca nous a
pris comme une envie de pisser. Le 31 au matin. Aucune envie de rester à
Paname. Je vais récupérer Périnée au garage. J'allume l'ordo. Boum. J'attrape
deux billets pour La Paz, Bolivia. Le soir même, on était partis. C'est Josh,
un copain de la Banque mondiale qui m'a filé le plan : "Les derniers jours
de Che Guevara". Les vacances comme j'aime : bivouac, havresac. Plus une
Théma autour d'une personnalité politique de premier plan. Honnêtement, je
regrette pas. On a marché dans les pas du guérillero de façon hyper
scrupuleuse, limite rigoriste. On a traversé la jungle en autocar (je te
raconte pas les routes) et pour les parties montagneuses, on a grimpé en
quad... Pas vraiment rassurant ! La nuit, on dormait à l'hôtel à même le sol
dans des tentes quechuas et pour les visites dans les villages indiens, on
avait carrément pas d'audio-guide : no comprendo !
On a
visité un magasin d'usine de coloquintes, mangé des menus « tapas », joué de la
flûte de pan et du tambourin avec des survivants incas, été dans un lieu avec
des lamas et des condors, comme une animalerie ou une espèce de zoo, mais avec
des animaux locaux...
On a vraiment vécu les derniers jours du Che de
l’intérieur si vous préférez et, à plusieurs reprises, on a bien senti qu'il
était là, avec nous. Avec son béret basque, sa barbichette et son joli regard
en amande posé sur le monde. Comme si le Che et tous les guérilleros de la
terre se donnaient la main pour nous montrer le chemin.
On a aterri à CDG hier soir, après un crochet à Miami dans les Keys où on a passé le week-end à gober des smileys. Va vite falloir se remettre à l'endroit. Je suis pas du tout dans l'ambiance costard-cravate.
Highlights :
En arrivant à La Paz, le guide nous a demandé de lâcher nos portables et nos cartes de crédit pour nous mettre dans l’ambiance de dénuement dans laquelle se trouvait le Che. On payait nos consos avec des petits jetons de couleur (un mojito : un jeton jaune / une pelforth : un jeton bleu, etc.)
Dès le deuxième jour, on a bu du vrai lait de vache en bavardant d'égal à égal avec des représentants du peuple indien. Un moment de fraternité et de démocratie. Unidos !
Je crois que Périnée a eu un petit crush pour Hello, son sherpa. De mon côté j’ai vécu un truc purement physique, mais je dois dire assez haut en couleurs, avec Macassar, le lechero qui nous faisait visiter l'étable dans laquelle Régis Debray s'est fait amputer. Caliente !
On a fêté la chandeleur dans le maquis en dégustant des San Miguel et des Churros avec des locaux affreusement mal lookés mais avec un coeur gros comme aç. Movida !
Marrant : il y avait presque que des juristes du FMI ou de la BPI dans l’équipe, à part Jean-Marc, un manager-qualité de la Matmut très sympa, qui est d’ailleurs très vite devenu la mascotte du groupe. Comme quoi, on n'a pas d’oeillères.
Che Guevara période rouge / ® Kookaï |
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