mardi 28 mai 2013

Les Daft Punk n'en restent pas moins des hommes
    J'ai toujours fait l'amour en musique. C'est une question de feeling. George Benson, Simply Red, Frank Zappa plus jeune. Puis Neubauten, Laibach, Autechre quand mes relations avec les femmes sont devenues plus industrielles. Au fil de mes marottes musicales, mes partenaires sont ainsi passées par toutes les couleurs de l'arc-en-ciel et, de mémoire, aucune n'a eu l'idée saugrenue de venir s'en plaindre. Récemment, Get Lucky a été un adjuvant sexuel plus que correct. Périnée en a été le témoin privilégié, ce titre m'a rendu hyper créatif, border cinglé. Pourtant, R.A.M. nous a laissé un arrière-goût d'inachevé. Si la majorité des titres sont adaptés à un missionnaire classique, ils se révèlent en revanche trop rapidement décalés sur une levrette. Est-ce juste une question de BPM ? Une étude plus poussée de l'album ne permet malheureusement pas de retenir cette option : Giorgio by Moroder fait zéro pointé sur la feuille de rose (il faut le faire quand même), Instant Crush est un piètre compagnon de brouette bulgare, Doin' it right n'est définitivement pas assez farté pour un Super-G... Quant à Touch, c'est le pompon puisqu'il se trompe carrément de trou !

1 commentaire:

  1. introduire, dans la sphère directe du réel,
    la possibilité, si douce soit-elle,
    d'un dérèglement,
    c'est faire l'essai de nouveaux territoires

    RépondreSupprimer