jeudi 25 juillet 2013

Hier soir, j'ai dit à Périnée que j'avais besoin de prendre un peu de champ. Ca ne remet pas en cause notre relation mais j'ai besoin de prendre l'air. Je pars en Terre de France courir les sentiers et les bocages avec Christian Audigier. Tous les deux, comme deux chats de gouttière, sans boussole ni trompette. Christian, pour moi, c'est comme un frère jumeau : même coeur tendre, même chargé de clientèle au CIC et, tiens, même pantacourt les vendredis et jours fériés - tu m'étonnes que lui et moi on se comprend sans mot dire. On va dormir à la belle étoile, prendre des chemins de traverse et, au détour des clairières et des bastides, il y aura toujours un homme de bonne volonté pour nous offrir qui une noix, qui une part de quiche. "L'important, c'est le chemin", comme me dit souvent Christian, qui est à un état de conscience plus avancé que le mien puisque, de ce qu'il m'a expliqué, il est récemment devenu gnostique. Selon le test probatoire qu'il m'a fait passer hier, je devrais quant à moi le devenir d'ici la fin de ce voyage initiatique. A l'heure qu'il est, nous stationnons au péage de Saint-Arnoult, il y a un peuple pas possible. Moutons labourant éternellement le même sillon...
Nous, dans un premier temps, on ne va pas trop s'écarter du tracé de l'A71, on pourra de la manière bivouaquer dans les stations services et les aires de repos conventionnées. La route va être longue, il faut veiller à bien s'hydrater la journée et puis, le soir, se reconstituer au maximum, c'est la base. Prenez soin de vous.

Envoyé de mon iphone

jeudi 18 juillet 2013


Pour mon anniversaire, Périnée m'a fait une petite party surprise en invitant à la maison quelques amis peace : Christian Audigier, Martin Solveig, Thomas Fabius, Sianko, Moundir, Leonardo, Doc & Difool + Jaïro, mon Community Manager... La crème des mecs. Tu sais, pour moi, l'amitié c'est important, j'allais dire quel que soit le statut social : les gars qu'a invités Périnée sont tous des lascars de première catégorie avec un joli regard posé sur le monde, et quand je dis ça, crois-moi, très honnêtement, tu peux me faire confiance. Un indice : on était tous fringués pareil : un bermuda, un costela et une paire de Vuitton rivées sur le museau... Bizarro ! On a fait une pignata, on a mangé des churros, des tartas heladas, de la charcuterie corse, des cornes de gazelle, et Martin a ambiancé sur une théma batucada qui m'a carrément mis le feu au slip. Sur les coups de 3 du mat', Périnée est partie en toupie, elle m'a traité de Berbère narcissique. Je crois qu'elle a un gros souci dans sa tête en ce moment mais bon, zyva, à part ça, on s'est régalés tout plein.