Dîné avec Eric Raoult et nos deux
épouses samedi soir au Raincy. Eric baisse le pont-levis avec sa télécommande et nous
accueille sur le perron. Avec ses docksides
et son leggin pêche, il me fait
penser à Gatsby. Physiquement, le temps n’a pas de prise sur lui. Et ce soir, sa
capacité d’indignation est intacte, comme lorsque sa femme sort du four un
tendron trop cuit (ou pas assez, difficile à dire). « C’est pire qu’au régiment ! Bon sang de merde, qu’est ce qu’on vous a
appris à l’école ??? ». Eric est franc comme l’or. Et sur le fond comme sur
la forme, je suis d’accord avec lui. Périnée sort elle aussi de chez Pigier
et le résultat est sensiblement le même. Quelque chose ne tourne décidément pas
rond dans ce drôle de monde.
Nous laissons nos bonnes femmes en plan et allons nous détendre dans son cabinet des curiosités. Plus tard, appuyé aux colonnes corinthiennes, Eric poétise dans un dialecte inconnu. Il tombe. Se relève. Puis tombe. Se relève. Tombe. Tente à nouveau de se relever. Puis retombe de tout son long, m’emportant dans sa chute. Il me demande de rester allongé, là, comme ça, en cuillère. Pas bouger. Pas toucher. Il chante un vieil air de paso doble.
Nous laissons nos bonnes femmes en plan et allons nous détendre dans son cabinet des curiosités. Plus tard, appuyé aux colonnes corinthiennes, Eric poétise dans un dialecte inconnu. Il tombe. Se relève. Puis tombe. Se relève. Tombe. Tente à nouveau de se relever. Puis retombe de tout son long, m’emportant dans sa chute. Il me demande de rester allongé, là, comme ça, en cuillère. Pas bouger. Pas toucher. Il chante un vieil air de paso doble.
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